CALENDRIER

Visite du site : Le Nouveau Centre des Archives nationales, à Pierrefitte sur Seine - Saint Denis, Paris, France, 2013 (projet de Massimiliano et Doriana Fuksas architectes)

INSCRIPTIONS CLOSES

Le bâtiment est composé de deux corps principaux : l’un développé horizontalement, suspendu, léger, et transparent ; l’autre avec une tension en hauteur, ancré au terrain, imposant et réfléchissant.
Le premier, ouvert vers la ville, est composé de volumes en porte-à-faux appelés satellites, dans lesquels se situent les locaux de travail (ateliers, bureaux) du personnel des Archives nationales ainsi que, pour la partie publique, la salle de conférences et la salle d’expositions. Les façades principalement vitrées donnent une légèreté à l’ensemble des volumes qui, avec des proportions différentes, se superposent aux surfaces d’eau.
Le bâtiment qui conserve les archives, est un bâtiment imposant conçu comme un lieu dédié à la mémoire et à la recherche : magasins d’archives et espaces de consultation. Les façades du monolithe sont habillées d’un bardage aluminium qui couvre le bâtiment, hormis les zones vitrées qui apportent de la lumière dans la salle de lecture. Le bâtiment sculptural, accompagné partiellement par un bassin d’eau renvoie à l’idée d’un objet précieux qui se reflète sur la surface de l’eau.
L’entrée du nouveau centre des Archives nationales conduit aux espaces dédiés au public : la salle de lecture, la salle d’expositions, la salle de conférence. Les sièges de la salle des conférences, dénommés « Carla », édité par Poltrona Frau, a été dessiné par les architectes Fuksas. Dès l’entrée, les grands volumes intérieurs permettent aux visiteurs de comprendre l’importance et la singularité du lieu.

INSCRIPTIONS CLOSES

Visite du site : Le Nouveau Siècle, Orchestre National

Projet de rénovation acoustique et patrimoniale du palais du Nouveau Siècle

Le bâtiment qui accueille aujourd'hui l'orchestre national de Lille a été construit en 1977, c'est un projet de l'architecte Guillaume Gillet premier grand prix de Rome. A l'époque il s'agissait d'un programme mixte alliant logements, commerces et salle de spectacle. La salle était d'avantage configurée pour accueillir des congrès que comme une salle philharmonique.
Le premier concert de l'orchestre national de Lille a lieu en juin 1983. Différentes campagnes de travaux ont été réalisées en vue d'améliorer l'acoustique de la salle sans obtenir le résultat attendu.
En 2010, les problèmes de sécurité liés aux accès dans la salle et la mise en conformité des installations de désenfumage ainsi que les préoccupations acoustiques de l'orchestre national de Lille, nous ont amenées en tant que maître d’œuvre en étroite collaboration avec l'amo acoustique à proposer une nouvelle géométrie de la salle.
Il est donc décidé la construction de nouvelles parois qui permettent de reconstruire un volume parallélépipédique dit « boite à chaussure » afin d'obtenir une propagation optimale du son.
La scène est équipée de plateaux motorisés permettent d'offrir à l'orchestre des configurations variables. Un chœur en fond de scène permet d’accueillir 176 spectateurs pour une jauge globale de 1759 places.

Visite du site : Le Pôle BTP de Moselle et de la Caisse des Congés Payés de Moselle

Le projet de construction du pole BTP et de la CCPM s’inscrit dans une volonté de créer des bâtiments performants mieux adaptés au fonctionnement actuels des deux fédérations (FBTP Moselle et FRTP Lorraine) et des entités qui leurs sont associés. Il répond également aux nouvelles contraintes règlementaires qui obligent à séparer la CCPM des autres entités.

Une volonté forte a été portée par les maitres d’ouvrage de créer des bâtiments performants, témoignage d’un savoir-faire local et projection vers les exigences réglementaires futures. Ils sont aussi un signal urbain, point de repère pour jouer pleinement leur rôle d’accueil et d’ouverture à tous les acteurs du monde de la construction.

L’opération s’inscrit dans une recherche de performance environnementale, et donc de limitation de notre empreinte écologique, traduite notamment par : l’optimisation de l’occupation foncière, un aménagement raisonné de la parcelle, (peu d’imperméabilisation des sols, gestion des EP à la parcelle, mise en valeur de la rétention d’eau, vastes zones plantées), une performance énergétique très supérieure à la réglementation, la recherche de pérennité, la priorité donnée aux équipements passifs (apports solaires, inertie, bonne exécution des travaux…), la mise en œuvre de matériaux sains et écologiquement performants (lames de bois, isolant en fibre naturelle, murs ossature bois).

Le projet des architectes Vincent Toffaloni et Benjamin Fedeli (AUP Lorraine) a su répondre à ces exigences et les traduire dans un bâtiment qui combine une identité visuelle forte (forme reconnaissable par la transparence la forte présence de la double façade en lame de bois ou du volume en verre de la serre) avec des exigences de qualité et de performance (supérieures aux exigences du label BBC

Visite du site : L’Institut d’Optique d’Aquitaine

Le conseil régional investit 46,6 millions d’euros dans cette opération et a choisi l’agence Ragueneau-Roux, architectes mandataires, l’atelier Mazières, architectes associés et les bureaux d’études EGIS Bâtiments Sud-Ouest - Indiggo - Voxoa - IDB Acoustique.
Une exigence : l’institut d’optique d’aquitaine un bâtiment performant
Un Bâtiment Basse Consommation pour les fonctions enseignement et administration
Chauffage par réseau de chaleur (gaz puis à terme bois)

Isolation renforcée pour réduire les consommations d’énergie

Protections solaires performantes
Bâtiment favorisant les modes de déplacement doux (transport en commun, vélo…)
Une priorité : un chantier respectueux de l’environnement
Gestion des voies de circulations des engins ou de stationnement de proximité

Réduction des nuisances pendant la durée du chantier

Gestion et traitement des déchets liés au chantier (livraisons, stockage, recyclage, valorisation, enfouissement..) 40% minimum des déchets en masse devront être valorisés
Réductions des consommations énergétiques et des consommations d’eau
4 pôles complémentaires
Un pôle de formation initiale (antenne de l’Institut d’Optique Graduate School) préparant aux diplômes d’ingénieurs et de master dans les métiers de l’optique, de l’informatique, des nanosciences et des systèmes complexes.
Un pôle de formation continue aux métiers de l’optique et du laser en environnement contrôlé et de la réalité augmentée (Université Bordeaux I - PYLA).
Un pôle recherche sur l’instrumentation, les systèmes hybrides et la réalité augmentée, les photons et nano systèmes, les lasers à atomes et microsystèmes (laboratoire LP2N)…
Un pôle valorisation, transfert et incubation pour accompagner les jeunes entreprises (ALPhANOV / IOTech).

Visite du site : Siège de Bouygues Construction "Challenger"

PLUS DE PLACES

Challenger a ouvert ses portes en 1988, après deux ans de travaux. Conçu par les architectes Kevin Roche & John Dinkeloo et Saubot & Jullien, ce bâtiment de 67 000 m² utiles témoignait de l’expertise du Groupe dans le domaine de la construction neuve de bureaux.
Vingt ans plus tard, un programme complet de rénovation en site occupé est lancé, avec pour ambition de faire de Challenger une vitrine du vingt-et-unième siècle, mise en œuvre concrète des programmes d’innovation et R&D de Bouygues Construction en conception, construction et exploitation durables.
L’objectif est de diviser par dix la consommation d’énergie primaire (passant de 310 à 31 kWhep/m²/an), tout en améliorant le cadre de travail et le confort des 3 400 collaborateurs.

PLUS DE PLACES

Visite du site : La Maison du Bâtiment d’Indre-et-Loire

Le projet concerne la restructuration complète de la Maison du Bâtiment.
1. Reprise du bâti par création d’une enveloppe thermique pour bâtiment BBC effinergie Rénovation
2. Extension aux 1er et 2ème étages (13.50m2 par niveau)
3. Mise en conformité aux règles de sécurité pour bâtiment tertiaire, Code du Travail

ETAT DU BATI

Le bâtiment construit dans les années 70, présente un parement en béton préfabriqué non isolé, menuiserie aluminium simple vitrage, et chauffé par des radiateurs électriques. Ce bâtiment est particulièrement énergivore.
Nous avons donc opté pour une reprise complète de l’enveloppe du bâti ayant pour but de créer une peau isolante, de redonner à ce bâtiment une architecture contemporaine en utilisant des matériaux assurant une pérennité à l’ouvrage.
La masse du bâti créera deux volumes de couleur différente : un enracinement de couleur soutenue, un rapport au ciel plus clair.

CHOIX DES MATÉRIAUX

Les matériaux assureront la pérennité au bâti tout en utilisant un vocabulaire contemporain.
• Vêture céramique au rez-de-chaussée de teinte acier Corten
• Vêture céramique anthracite et blanche valorisant les volumes
• Menuiseries aluminium à ouvrants cachés de teinte gris anthracite
• Vêture zinc quartz en remplacement de la couverture ardoise existante
• Reprise de l’ensemble de l’étanchéité du bâtiment.

Visite du site : La VILLA MÉDITERRANÉE

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UN BÂTIMENT À L’ARCHITECTURE AUDACIEUSE
 
Ce bâtiment a fait l’objet d’un concours remporté en 2004, par les architectes Stefano Boeri, Ivan Di Pol et Jean Pierre Manfredi.

Les travaux ont démarré en 2010. Le parcours de Stefano Boeri, acteur engagé de la scène politique et culturelle italienne, professeur d’urbanisme, s’inscrit dans une tradition humaniste qui le rend particulièrement sensible aux transformations en cours dans le monde méditerranéen.

« La première intention du projet était de faire pénétrer un morceau de mer à l’intérieur du bâtiment... C’est l’élément principal d’union qui oriente, anime et organise le projet tout entier », expliquent les architectes.

Ceux ci ont conçu un édifice hors normes qui développe ses espaces sur et sous la mer et se distingue par une spectaculaire avancée en porte-à-faux de 40 mètres, au-dessus d’un bassin de 2 000 m2. Le niveau supérieur, dont le toit culmine à 19 mètres au-dessus du bassin, accueillera des zones d'exposition d'environ 1200 m2 entourées et entouré d’un belvédère en libre-accès.

Sous le bassin de 2,25 mètres de profondeur, se trouve la base du bâtiment. Dans l’agora située dans ce niveau, un amphithéâtre permet d’accueillir spectacles, conférences et projections de films.

A l’extérieur, la peau de béton, percée d’ouvertures, a été pensée comme un ruban parcourant tout l’édifice, de sa façade arrière à son toit, en passant par la face inferieure du porte-à-faux.

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Visite du site : La Médiathèque de Dinard

L’aménagement du site a fait l’objet d’un concours approuvé par le Conseil Municipal.
A la lisière du centre historique et balnéaire, et à l’orée de l’emprise de son extension urbaine, la requalification de l’espace NEWQUAY a pour objet de réorganiser la ville par un nouvel équilibre architectural et urbain entre le côté mer et l’intérieur des terres. Le programme général vise à recréer un centre vivant, un morceau de ville où les dimensions « résidentielle », « commerciale » et « culturelle » créeront la multiplicité des activités propices à l’échange et au développement. La médiathèque prendra dans ce cadre la place importante qui doit être la sienne, à disposition du plus grand nombre.
La Médiathèque, équipement public, est implantée sur le parcellaire (k929 et k930) exclusivement réservé pour cette construction conformément à la promesse de vente entérinée par la délibération du conseil municipal en date du 27 mai 2007. La localisation sur le plan global respecte les dispositions validées lors du concours initial. La médiathèque prendra place au sein de ce nouveau quartier avec une situation privilégiée face à la rue de la Corbinais et à la rencontre des rues qui descendent vers le centre de Dinard. Le bâtiment se détachera sur l’ensemble par son architecture « dynamique » habillée de verre transparent et opaque, en contrepoint de la composition architecturale des immeubles de logements, de nature plus « solide » et « statique ». La construction suit une géométrie triangulaire déterminée par la rue de la Corbinais à l’Est d’une part, la future liaison automobile N.E – S.O en façade Sud-est d’autre part, ainsi que par l’esplanade piétonnière au Nord (« Place culturelle), mettant en relation l’ensemble des futurs jardins intérieurs, depuis l’extrémité Sud du Site jusqu’à la rue de la Gare.
Composé horizontalement, sur 2 niveaux, l’édifice projette son grand toit incliné vers les rues adjacentes, et en contrepoint, deux mâts de lumière indiquent au public la présence de ce nouvel équipement indispensable au progrès de la culture.
L’entrée située à la pointe Ouest, rue de la Corbinais, donne accès à un grand hall d’accueil à partir duquel sont distribués, de plain pied, l’Espace « Adultes », l’Espace « Expositions » également accessible directement de l’extérieur, ainsi que l’Atelier et les locaux administratifs. Un grand escalier central ouvert, ainsi qu’un ascenseur, conduisent à l’étage où sont installé l’Espace « Jeunesse », le magasin (fonds documentaire) et différents locaux secondaires. Le vide de la travée centrale mettra en communication les 2 niveaux, offrant une perception d’ensemble et des perspectives ouvertes et variées dans la Médiathèque et vers la ville.

Visite du site : Le Collège Pierre-Gilles de Gennes

Le collège Pierre-Gilles de Gennes à Frignicourt est conçu comme un laboratoire de mise en situation des principaux enjeux liés à l’environnement dans l’aménagement du territoire et des bâtiments. Le collège est un support démonstratif au profit d’une « pédagogie environnementale » : il propose une lecture et une appréhension sensible de la gestion des ressources en lien avec les comportements et les pratiques des utilisateurs (lumière, air, énergie, eau et biodiversité).
La particularité de cet équipement réside dans les aménagements paysagers de ses abords, la grande serre bioclimatique distribuant l’ensemble des locaux, et la fonctionnalité des salles d’enseignements.
Dans le cadre d'une démarche environnementale globale, privilégiant recherche et innovation aux grilles d’évaluation des certifications, les choix architecturaux assistée d’une ingénierie approfondie (Ingénierie au feu, Thermique dynamique,…) ont permis de valoriser la simplicité des dispositifs structurels et techniques au profit de l’usage et des ambiances.