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05 AVRIL : ILE DE FRANCE / ESSONE / BOUSSY-SAINT-ANTOINE (91)
Visite du site : La demi-pension au Collège Dunoyer de SegonzacDétails >>
Situé en lisière d’un espace boisé se raccrochant à la forêt de Sénart, le projet de reconstruction de la
demi pension du collège Dunoyer de Segonzac s’inscrit dans un volume de plain-pied, moderne et
compact.
L’organisation fonctionnelle se divise en deux pôles : la salle de restauration et le plateau technique
(coulisses de la préparation et de la confection des repas).
Conçue comme un écrin de verre la grande salle à manger des élèves est largement ouverte sur
l'extérieur grâce à ses trois façades vitrées et bénéficie d’un agréable volume avec 5 m de hauteur
sous plafond.
La salle des professeurs s’ouvre sur une large terrasse surplombant un des trois bassins paysagers
dessinés en lanières afin de rythmer et structurer la composition d’ensemble végétale.
Traitée en double peau, une résille métallique régule l’apport lumineux dans la salle et laisse filtrer à la
manière d’un jeu entre caché-dévoilé, entre intérieur-extérieur un traitement paysager se révélant peu
à peu pour laisser apparaitre trois jardins humides successifs en bordure le bâtiment.
A l'extérieur, sous le auvent, l’entrée de la demi pension est marquée par un mur orange. Cette
accroche colorée guide l’élève au sein de l’espace et ponctue l’aménagement intérieur. -
07 AVRIL : MIDI PYRéNéES / HAUTE GARONNE / TOULOUSE (31)
Visite du site : Le Quai des SavoirsDétails >>
Plus de places pour cette visite.
Nous contacter par email à l'adresse suivante : thomas@clubprescrire.com pour figurer en liste d'attente.
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12 MAI : RHôNES ALPES / LOIRE / SAINT ETIENNE (42)
Visite du site : Puits Couriot / Parc-musée de la mine à Saint-Étienne (42)Détails >>
Construire dans l’existant
Notre intention de conforter l’esprit d’un parc musée, le refus de toute construction neuve sur le site historique, doit s’appuyer sur la (re)mise en valeur des bâtiments existants, de leur histoire. Chacun peut être un média qui participe de la compréhension du site et de son activité ancienne.
La reconversion des bâtiments existants s’inscrit également dans l’objectif économique, particulièrement serré, du programme, et dans une perspective de développement durable qui doit poser en premier lieu la question du réemploi de ce qui est disponible.
Certains bâtiments sont confortés et pérennisés par des actions minimales (atelier des locomotives, salle des compresseurs, d’autres réhabilités de manière plus importante mais également indispensables au regard de leur état (treuils de secours, 1° lavabos) dans le but de les ouvrir au public.
Enfin trois espaces sont aménagés de façon plus complète pour accueillir des surfaces d’exposition d’œuvres (1° lampisterie, 1°chaufferie).
Ces actions permettent de valoriser de nouveaux parcours à travers les bâtiments et accroitre la capacité d’exposition muséographique globale.
Le choix des espaces muséographiques s'est fait en tenant compte de leur valeur patrimoniale proprement dite, pour réserver les espaces patrimoniaux majeurs à la découverte historique et sociale.
Il a également tenu compte du parcours de découverte des visiteurs.
L’objectif est de ne pas impacter les structures existantes des bâtiments, de ne pas toucher l’enveloppe, mais de réaliser de nouvelle constructions (réversibles) à l’intérieur.
Un des enjeux de l’installation muséographique est de construire une enveloppe qui réponde à des exigences fortes en termes de présentation et de conservation des œuvres muséographiques.
Un ensemble de « galeries », des constructions contemporaines et totalement indépendantes de l’enveloppe existante sont installées à l’intérieure du bâtiment et permettent l’installation des collections dans des conditions de température et de mise en lumière optimales.
Les galeries s’inscrivent dans la trame linéaire de la structure existante sans la toucher. Dès l’entrée dans le bâtiment, nous laissons visible la structure du bâtiment ; ainsi l’accès proprement dit aux galeries s’effectue un peu plus loin par un passage totalement vitré. Une succession de traverses vitrées relient les galeries.
Les traces au sol (rails) sont toujours visibles, les murs existant et la charpente restent bruts…et restent visibles depuis les extrémités des galeries.
La nouvelle enveloppe, s’adapte au dispositif muséographique. Les dimensions, les percements, les passages…. La constitution de cette construction est réalisée en structure bois avec isolation thermique intégrée. Les parements intérieurs sont réalisés en lambris de chêne sombre pour mettre en valeur les collections présentées. De même les sols sont en parquet de chêne et constituent un faux plancher.
Notre approche architecturale et muséographique propose ainsi une intervention fine « dans les murs», sans dénaturer l’identité des bâtiments, tout en apportant une lecture contemporaine par un dialogue entre l’existant et le neuf, entre héritage et la modernité.
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18 MAI : NORD-PAS-DE-CALAIS / NORD - PAS-DE-CALAIS / SARS POTERIE (59)
Au-delà de la stricte présentation de la production artistique, il existe un défi à relever : celui de mettre en valeur la portée symbolique de chaque œuvre, qu’elles soient issues des usages ou bien encore de l’esprit.Détails >>
Dès lors, comment formaliser le lien entre un patrimoine issu de la production traditionnelle locale et la modernité de la création contemporaine ?
Comment donner à voir et mettre en espace des œuvres dont la matière même – le verre – entretient un rapport aussi singulier avec la lumière ?
Enfin, quelle signification donner à une architecture contemporaine dans un site aussi délicat ?
Telles sont les questions auxquelles notre projet s’attache à répondre autour de quatre idées fortes :
- composer avec la morphologie du site, les limites bocagères et les constructions environnantes afin de s’inscrire au plus juste dans le paysage,
- donner à « deviner», avec une architecture aux formes pures et précises – ce que le musée conserve et présente,
- offrir aux visiteurs, dès l’entrée, un parcours intérieur riche et une expérience muséale rythmée par des vues sur le paysage,
- organiser des espaces différenciés pour que chaque objet trouve sa place et que la symbolique portée par chaque oeuvre puisse prendre toute sa force.
STRUCTURE CRISTALLINE A L’ÉCHELLE DU BÂTI EXISTANT
Le musée s’implante sur la parcelle en s’appuyant sur les directions héritées des bocages qui structurent le paysage. Adossé à l’ouest contre la limite arborée, le bâtiment s’ouvre à l’Est ménageant des vues qui embrassent le paysage. Jouant avec le relief, notre bâtiment présente une volumétrie qui semble naître du dénivelé du terrain.
Le caractère fragmenté, le principe d’implantation permettent un double objectif :
- proposer des masses bâties en écho avec le tissu existant,
- traduire fidèlement la logique de l’organisation fonctionnelle.
Tel le cristal, le musée présente une matérialité homogène. Ces volumes, purs, sont habillés sur toutes leurs faces d’une vêture de pierre de Hainaut. Celle-ci réagit sous la lumière en reflétant le paysage et confère vibration et profondeur aux façades. Les arêtes du musée ciselées présentent une géométrie précise rappelant la structure cristalline de la silice, matière originelle du verre.
Le musée et le jardin interagissent au droit de la grande salle d’exposition en double hauteur qui joue le rôle d’interface en reliant les deux niveaux du musée.
PARTI FONCTIONNEL
L’entrée principale tournée vers la route définit le niveau général supérieur. Après l’auvent, se développe le hall et l’accueil. Les visiteurs sont dirigés vers les expositions puis, après contrôle, vers les ateliers et l’administration.
Au niveau inférieur, la salle d’exposition permanente, en relation directe avec le jardin voisine avec les réserves et la zone de services.
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24 MAI : RHôNES ALPES / RHôNE / LYON (69)
LE NEW DEAL OU LA RENAISSANCE DU GARAGEDétails >>
CITROËN DE LYON (69)
LAURÉAT DU GRAND PRIX SIMI 2015
PLUS DE PLACES. PLUS DE PLACES. PLUS DE PLACES. PLUS DE PLACES. PLUS DE PLACES.
Structuré sur 6 niveaux il était composé d’un hall d’exposition monumental en rez de chaussée,
de vitrines en périphérie et d’ateliers au centre. Des parkings en étage étaient accessibles
par des rampes qui ceinturent le bâtiment.
C’est en 2011 que 6ème Sens Immobilier devient propriétaire des lieux et entreprend la
requalification de l’édifice. En 2012, SUD Architectes et ALEP Architectes, réinvestissent le
volume du garage pour faire cohabiter plusieurs programmes tout en veillant à conserver
l’identité du bâtiment qui s’appelle désormais le New Deal.
Le bâtiment reconverti en bureaux, enseignement supérieur, atelier et show-room, conserve
par sa qualité de restauration, son identité d’origine signée par les talents d’architecture et
de créativité de Maurice-Jacques Ravazé, de Jean Prouvé et d’André Citroën.
Les 31 100 m² répartis sur 6 niveaux conservent au rez-de-chaussée la concession Citroën ;
le hall d’honneur est ré-agencé comme à l’origine (suppression de la dalle posée en 1971
pour lui redonner toute sa hauteur sur 3 niveaux) ; les étages supérieurs sont reconvertis
en bureaux avec la création d’atriums. Les fameuses rampes d’accès, caractéristiques
de l’édifice, sont conservées. Elles desservent l’accès aux parkings présents à chacun des
étages.
L’esprit sur lequel repose l’héritage architectural du garage Citroën est conservé et mis
en valeur à travers l’ensemble du bâtiment, tout en apportant des commodités aux futurs
occupants ainsi que des volumes spacieux et lumineux. Une réalisation certifiée BREEAM
Excellent.
Ce projet, d’une grande complexité a nécessité un investissement total de 35 millions d’euros
et l’intervention de 21 bureaux d’études, de huit architectes (dont trois Architectes des
Bâtiments de France), la permanence sur le chantier de 7 ingénieurs et le savoir-faire quotidien
de 250 personnes. Un chantier réalisé en 21 mois avec 2 premières phases de livraison
à 15 et 16 mois (garage et showroom (4500 m²), 15 mois et premier utilisateur (4500 m²),16
mois).