CALENDRIER

Le projet consiste à la réhabilitation d’immeubles de bureaux pour la création de la Cité Internationale de la Recherche de Nanterre, composée de la Maison de la Recherche, d’une résidence coliving, d’un restaurant, de 3 espaces incubateurs, d’un local commerce d’espaces extérieurs paysagers avec parcours sportif et un mail piéton reliant l’avenue Georges Clémenceau à la place d’un parking sur dalle.
Le programme représente plus de 21.500 m² in 4 bâtiments composés d’environ 13.500 m² pour 501 unités locatives (646 lits), de 5.200 m² Su (dont 2.700 m² de circulations) de services (restaurant, espace lounge et bar, co-working, salles de séminaires et réunions, e-gaming, barber-shop, mini-épicerie, salle musique et vidéo, fitness, laverie, petite caféteria, bureaux administratifs), de 1.500 m² d’incubateurs, et de 324 places de stationnements, le tout allant de R+6 jusqu’à R+8 sur un RdC haut et un RdC bas et un sous-sol. Un bâtiment (B) de 3.000 m² est conservé en bureaux actuels mais est intégré en reprise de façades pour une uniformité architecturale.

Le projet s’inscrit au sein d’un campus historique au centre-ville de Nancy.
La figure architecturale de l’extension - extrêmement unitaire et compacte - ne domine jamais les bâtiments existants de manière à conserver leurs gabarits et leurs volumes intacts. Construite en béton, la galerie est conçue selon un plan à symétrie centrale. Si le découpage et la structure des élévations peuvent sembler identiques, elles se différencient pour des raisons évidentes d’orientation :
- Au sud, la façade assurant le clos-couvert de la galerie est ainsi largement percée et se double d’un claustra en pierres protégeant la galerie des fortes chaleurs. Ce système de moucharabieh - déporté significativement de l’élévation structurelle - occasionne une épaisseur permettant d’abriter les accès au rez-de-chaussée des intempéries et d’y dissimuler habilement les coursives techniques pour l’entretien. Cette surface blanche et nuancée tisse dès lors des relations privilégiées avec les bâtiments alentours.
- Au nord, la façade propose la même générosité dans ses ouvertures et fait pénétrer la lumière douce et diaphane typique de son orientation. En parallèle, elle offre des vues directes sur la cour-jardin depuis tous les niveaux de la galerie.
La pureté formelle du projet est doublée d’une sobriété constructive et énergétique destinée à éviter le gaspillage des ressources.

[ANNULÉ] Le projet s’inscrit dans un site paysagé de grande qualité : végétations existantes, dénivelé, ouverture sur de grandes perspectives. Il redéfinit une accroche urbaine qui s’inscrit dans le nouveau plan guide du quartier des Coteaux, conçu par l’Atelier Ruelle.
Le projet utilise au maximum les qualités d’une structure lourde très inertielle qui favorise les effets de déphasage thermique ce qui le rend très performant contre les surchauffes estivales.
Le projet contribue au renouveau de l’image du bâtiment existant et promet une mise à niveau de confort équivalente de tous les espaces. Il s’attache également à instaurer de nouveaux rapports visuels et physiques entre les espaces intérieurs et extérieurs. Ces mises en relations, seuils, espaces de transitions permettront d’installer des ambiances de qualité en profitant au maximum du projet paysagé qui accompagne le bâtiment.

SMART se distingue par ses caractéristiques atypiques. Outil innovant et novateur, il incarne un lieu unique à l’échelle du territoire régional. En dépassant le simple usage de la halle sportive, en intégrant de la recherche et du développement technologique, il prend une dimension insolite. Laboratoire vivant qui vise à offrir une évolutivité constante, capable de s’adapter à des usages imaginés ou à imaginer.
En devenant une référence à la pointe de la recherche scientifique et technologique dans les domaines du mouvement humain en contexte écologique, de l’innovation pédagogique et de la pratique sportive pour tous, SMART ouvre un vaste champ de possibles transversalités.
Son identité architecturale repose sur une écriture singulière aux formes épurées et à la matière finement ciselée. Elle s’affirme également par une conception scénographique du bâtiment s’ouvrant sur la ville. Un large cadre vitré est intégré à la façade principale, vitrine sur l’espace public. Cette surface est composée de vitrages électrochromes. Le fond de scène est occupé par le mur d’escalade conçu comme un tableau graphique. Le soir venu une mise en lumière a été pensée : des points lumineux, éclairages led incrustés dans le bardage viennent créer un manteau lumineux, faisant ainsi émerger SMART dans la nuit.
Les intérieurs sont conçus de sorte à ce qu’une identité propre à chaque espace soit créée par le biais de la couleur, de la valeur et de la matière.

Répondre aux usages urbains de la ville de demain au cœur de Paris.
Nous avons pris le parti de transformer le parking aérien de la Place des Vosges en lieux de vie résidentiel, services et tertiaire.
En plein cœur d’une copropriété dense, nous supprimons entièrement l’accès aux véhicules pour imaginer un nouveau lieu de vie.
Le projet s’est développé autour du précepte de conserver l’existant, le transformer pour lui donner un nouveau souffle tout en visant un résultat carbone exemplaire.
Au cœur de l’ensemble bâti, elle permet d’apporter de la lumière sur les deux corps de bâtiment précédemment décris, de désenclaver l’ilot et de lui donner une meilleure lisibilité.
Un second travail consiste à faire avec l’état existant afin de minimiser les démolitions.
Pour révéler le bâti, le projet ne comporte pas de faux plafond ni d’habillage des poteaux et poutres, et s’attèle au réemploi de matériaux bruts et pérennes.

Au cœur du quartier de la Confluence, à Lyon, le nouveau groupe scolaire Eugénie Brazier et la crèche Confluence sont venus se glisser dans une ancienne halle de marché de gros. Malgré de nouveaux usages aux antipodes de sa conception initiale, une continuité logique s’est dessinée dans ce patrimoine de la Confluence. Celle d’un lieu foisonnant, où le bouillonnement des stands et camions de marchandises est remplacé par celui des jeunes enfants qui évoluent désormais dans un cadre d’apprentissage à leur échelle, où le paysage a fait son entrée. Les travées délimitent naturellement les salles de classes et autres espaces pédagogiques. Pour optimiser au mieux les surfaces exploitables, l'ancien niveau bas est dégagé et offre des ailleurs, appropria­bles par les équipes scolaires. Il s’ouvre désormais sur une cour anglaise gradinée et végétalisée, qui assure une mise à distance du parvis public. L’extension, quant à elle, est conçue pour faire avec le déjà là, dans l’esprit de la conception initiale. Elle vient se fondre dans le même rythme et la même maté­rialité pour définir un nouveau tout fort et cohérent.