CALENDRIER

Visite du site : La Salle Quintaou

L’architecture assure un rôle urbain majeur et structurant et offre un dispositif qui concrétise cette idée d’espaces, intérieurs comme extérieurs, qui permettent de nouveaux types de spectacles et de relations avec le public.
Le projet est un paysage de bois qui se parcourt. Le bois, du red cedar non traité, enveloppe l’ensemble du volume, en façade et en sur-toiture comme en plancher circulable et gradins. La peau extérieure est réalisée en épaisses planches de bois brut, posées avec des jours irréguliers. Devant les parties vitrées, ces jours sont plus nombreux et plus larges afin de laisser passer la lumière et la vue.
Le volume est construit comme un pliage de plans qui partent du sol pour se développer dans l’espace. Ce principe permet d’adapter le projet à la déclivité du terrain et de créer des continuités de surfaces et de plans inclinés qui construisent progressivement sur le volume. Ces surfaces se prolongent sur le sol par des cheminements, rampes, escaliers, ou parvis qui mettent en relation l’équipement avec le reste du quartier.
L’architecture propose une interaction dynamique avec le site en tenant compte des lignes de force en présence. C’est un volume sculptural et unitaire, qui se développe à partir d’une accroche topographique au site. Il est largement ouvert pour favoriser l’appropriation, et mystérieux pour susciter le désir.
Le bâtiment, à l’identité forte, est un repère dans la ville sans toutefois être imposant ni monumental.
Le hall d’entrée est largement vitré sur le parvis, il est légèrement surélevé par rapport à l’esplanade, offrant au bar une vaste terrasse protégée. Des spectacles et évènements extérieurs peuvent être organisés sur le parvis, sous le porte-à-faux du foyer utilisé comme une scène extérieure, ou sur la terrasse publique installée au-dessus de la salle de répétition. A l’extrémité de la terrasse, des gradins (300 places) ménagent une transition avec la partie haute du volume, qui contient la grande salle de théâtre.
Les jours de marché on peut y installer un orchestre ou une fanfare, pour contribuer à l’atmosphère festive et créer ainsi une interaction avec le marché.

Visite du site : Le Volcan

PLUS DE PLACES POUR CETTE VISITE

Le site culturel du Volcan, confié à l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, est le résultat d’un chantier de quatre ans (1978 – 1982). Depuis l'origine le bâtiment abrite la première Maison de la Culture, créée au Havre par André Malraux en 1961 et devenue la scène nationale le Volcan. D'autres activités ont occupé des espaces périphériques aux deux bâtiments principaux, commerces, brasserie puis locaux associatifs et cabaret musical. Au bout de 30 ans, des aménagements s’avèrent nécessaires afin de redynamiser le site qui souffre d'une désaffection liée à la fois aux difficultés d'accès, à l'instar de l'urbanisme sur dalle des années 60 et à un défaut d'entretien lié à la gestion des interfaces entre les différents services concernés.

L’objectif principal du projet de restructuration du Volcan : renforcer le statut d’équipement culturel majeur qu’il constitue, au travers des fonctions qu’il abrite, de sa conception architecturale et de son rôle urbain. Pour cela, la Ville du Havre a fixé un programme d'occupation double :

- utiliser le "Petit Volcan" pour la nouvelle bibliothèque du Havre,

- refaire les salles du "Grand Volcan" pour la scène nationale, tout en requalifiant les accès.



PLUS DE PLACES POUR CETTE VISITE

Visite du site : Le Palais des Congrès et des Expositions de Saint Brieuc

Situé à proximité du centre de Saint Brieuc, le Palais des Congrès constitue un pôle d'activités événementielles. Ce projet se positionne comme un équipement majeur du tourisme d'affaires en Bretagne. Cet espace ne présente pas moins de 18000 m² de surfaces couvertes et de 10000 m² à l'air libre.
La flexibilité de ses infrastructures permet d'accueillir un grand nombre de manifestations (séminaires d'entreprises, des congrès nationaux et régionaux, des salons professionnels ou grand public, spectacle...).
Le projet réalisé par l'Agence Haumont/Rattier a été une véritable opération à cœur ouvert.
A partir d'une grande halle reliée à la rotonde constituant l'accueil principale, le programme a été d'intégrer un hall d'accueil, une grande salle et 11 salles de commission dispersées sur deux niveaux.
Le principe architectural a été de conserver l'enveloppe du projet existant et d'exploiter pleinement ses qualités intrinsèques. Il ne s'agissait pas de réinventer le projet mais plutôt de lui offrir un souffle nouveau.
Un travail important a été mené sur le confort acoustique et scénographique de la salle. Celle-ci a été équipée de gradins fixes, proposant 390 places assises.
Le second Auditorium « Hermione » permet d’accueillir 1200 personnes.

Visite du site : L’École Nationale Supérieure Publique d'Ingénieurs de Toulon

Le terrain se trouve à mi-hauteur entre une colline boisée dominant le site et une zone commerciale à ses pieds. Depuis les espaces naturels, on découvre un paysage d’une grande beauté. Les zones industrielles en contrebas disparaissent à la vue pour laisser place au panorama lointain : le Coudon et le mont Faron. Cette qualité paysagère est le point de départ de notre proposition : le bâtiment vient s’encastrer dans le flanc de la colline de façon à bénéficier de l’inertie de la terre et à ajuster son toit en prolongement des courbes hautes du terrain. Les toitures deviennent des belvédères sur le grand paysage.

Visite du site : L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture
de Strasbourg

Le projet pour la nouvelle Ecole d’Architecture est un projet en ville. Cette disposition somme toute assez rare pour les écoles d’architecture, permet d’installer un dialogue particulier entre ville et enseignement de l’architecture, entre urbanité et pédagogie : le projet doit signifier ce dialogue.
La nouvelle école d’architecture est avant tout un outil au service des étudiants, un moyen de se confronter à l’enseignement de l’architecture mais aussi un lieu de partage de cette découverte commune, celui où on apprend tout à la fois à partager les lieux, les plaisirs de la discipline architecturale, ceux du temps commun libre et fécond.
L’architecture ne peut être enseignée en dehors de la ville qu’elle transforme, et sur laquelle elle se fonde. Le bâtiment de la nouvelle Ecole d’architecture doit être ouvert sur la ville, en dialogue avec elle, accueillant aux regards croisés des habitants du quartier, des visiteurs, des étudiants.
Le rez-de-chaussée du nouveau bâtiment forme un socle transparent offert à cette rencontre, en accueillant les activités publiques de l’école, la cafétéria et la salle d’exposition en liaison directe avec les amphithéâtres à rez-de-jardin.
Cet horizon offert sur la ville se prolonge verticalement dans la faille de l’atrium qui accueille sur quatre niveaux la projection des activités de l’école sur la ville et crée le lien entre celle-ci et les activités pédagogiques.
Cette promenade verticale se poursuit par la passerelle qui enjambe la rue Moll en s’y installant comme une vitrine ouverte sur la ville. Ainsi la nouvelle école n’est pas repliée sur elle-même, elle se fonde sur ce dialogue généreux avec la ville, par la mise en évidence des parcours ouverts sur celle-ci, par la générosité de la projection de l’activité pédagogique sur l’espace public.
Entre transparence et opacité, entre détachement du socle ouvert sur l’espace public et cheminement gravitaire des ateliers en superstructures, entre parcours publics et parcours privés, les matières du projet expriment cette distinction au sein même du bâtiment. Le parcours des étudiants accueille celui des activités pédagogiques dans la transparence sur la ville. La matérialité protectrice et translucide des ateliers distingue par ailleurs les lieux de l’apprentissage de ceux de l’ouverture sur la ville.

Visite du site : Stade Jean Bouin

PLUS DE PLACES POUR LA VISITE.

il sera INTERDIT de prendre des photos lors de cette visite.

La position du stade est sensible à l échelle de son quartier - celui du XVIe arrondissement de Paris – en complétant un dispositif de complexes sportifs de haut niveau très prégnant (Parc des Princes ; Hippodrome de Longchamp ; Roland Garros…). La place du stade Jean Bouin questionne de fait son environnement. Dans ce contexte quelle attitude adopter ? Un parti mettant à distance le stade ? Une
symétrie parfaite du complexe sportif - allégorie naïve de la rigueur sportive - au risque dʼêtre en inadéquation avec un contexte urbain de qualité ?

Le parti architectural préfère la poésie et le corps au dictat du fonctionnalisme et de lʼeffort...

PLUS DE PLACES POUR LA VISITE.

il sera INTERDIT de prendre des photos lors de cette visite.