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  • 04 DéCEMBRE : LORRAINE / MOSELLE / METZ (57)

    Visite du site : La B.A.M

    « Comme une boîte à musique ».
    À la manière de l’image de la boîte à musique mécanique, l’architecture de ce projet révèle sa partition spécifique dans la mise en vibration dynamique de ses façades.
    Du point de vue de son intégration au sol, on observera que le projet proposé applique strictement les orientations données par le schéma d’aménagement urbain tel qu’établi par l’agence Reichen & Robert. L’accessibilité tant du public (face Est) qu’à vocation technique (face Ouest) se conforme aux préconisations du programme. Le contact de l’ouvrage avec les espaces publics contigus se fait dans le respect de la topographie projetée par les urbanistes. Le projet s’adosse au Nord au fond de forme du terrain. La déclivité entre le niveau du parvis et le parc est absorbée par un traitement du relief dans l’esprit des aménagements envisagés hors de la parcelle d’assiette du projet. Le talutage que nous proposons intègre une rampe de cheminement accessible aux personnes à mobilité réduite.
    Toutes les fonctions du programme sont hébergées sous un volume unitaire. Néanmoins la lisibilité des entités dites « publiques » se fait de façon immédiate. Par le jeu des transparences et en particulier en pieds des façades Sud et Ouest qui donnent largement à voir les espaces intérieurs, les lieux d’activités principales du public, diurnes ou nocturnes, apparaissent visiblement dans leurs usages propres (bar, restaurant, hall d’accueil général, centre multimédia, studios).
    La problématique typologique d’une salle de spectacle est son opacité fonctionnelle sur le monde qui l’entoure. En d’autres circonstances, cette absence d’ouverture peut être acceptable. Concernant le site de Metz-Borny, il convenait d’empêcher toute austérité et « aveuglement » (le programme s’en faisant d’ailleurs l’écho) alors même que l’environnement bâti porte déjà en lui l’héritage d’une architecture de la sévérité poussée à son paroxysme.
    La réponse à ce souci est d’ouvrir l’équipement sur le quartier. Elle s’est traduite par le creusement dans l’ouvrage d’une myriade de percements aléatoires lui donnant en finalité son caractère distinctif empreint de contemporanéité. Cette écriture originale signera l’institutionnalité de l’équipement public offert à la communauté sur un territoire se voulant d’autant plus étendu que le projet participe à la construction d’une image de la ville. L’insularité de l’objet est amortie par une recherche de type « plastique », y compris en sa toiture ou 5ème façade. Le constat de vues périphériques plongeantes sur la future Salle des Musiques Actuelles a conditionné le traitement de cette toiture en un repli des façades verticales dont il résulte un modelage opportun d’une enveloppe singulière. Une conséquence de cette vision des toitures est la disparition du champ visuel de tout équipement technique.
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  • 09 DéCEMBRE : RHôNES ALPES / ISèRE / GRENOBLE (38)

    Visite du site : La Belle Electrique

    PLUS DE PLACES. PLUS DE PLACES

    Envoyez un mail à thomas@clubprescrire.com pour être inscrit en liste d'attente.
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  • 15 JANVIER : BRETAGNE / FINISTèRE / BREST (29)

    Visite du site : Brest Arena – Grande Salle de Spectacles Sportifs et
    Evènementiels Brest (29)


    Les salles de sport sont un grand classique de l’architecture moderne et contemporaine et il est difficile de renouveler le genre. Néanmoins chaque situation de projet est singulière et demande une réponse spécifique, ici la demande mettait l’accent sur les économies d’énergie et l’utilisation de ressources renouvelables. Cette option et le budget serré ont orienté le projet vers un volume le plus compact possible, ce qui va aussi dans le sens d’une occupation optimale du terrain. La combinaison entre cette compacité et une grande rigueur technique dans la conception de solutions passives est synthétisée dans une forme organique qui enveloppe dans un même mouvement la salle de compétition et la salle d’entraînement.

    Le bâtiment est une « machine respirante » ventilée naturellement, son profil est tracé pour favoriser la convection de l’air qui est évacué par des cheminées en toiture. Celle-ci, visible depuis les points hauts du quartier, est un « paysage technologique » composé des cheminées de ventilation et d’éclairage orientées au nord. La solution technique génère le signe architectural.

    Le projet s’organise à partir de la salle de 5000 places au dessin très dense et tracé au plus près du terrain pour favoriser l’effet « chaudron » : l’espace est dense et les gradins, traités en courbes de niveau, sont tracés au plus près du terrain. Ce dernier est comme tranché dans le relief, dans les angles le profil des courbes de niveau découpées par le mur libère une hauteur dans laquelle sont logées les portes d’accès au terrain. Contrairement à ce qui se pratique la plupart du temps, la charpente métallique n’est pas exprimée : les tubes, IPN et profils en tous genres sont tellement associés à l’image des salles de sport qu’elles finissent par dégager des atmosphères semblables et sans surprise. Ici la sous-face de toiture présente un volume et un graphisme qui découlent, encore une fois, de choix techniques et de développement durable. Les cheminées d’éclairage et de ventilation positionnées au-dessus du terrain forment une série de volumes coniques en creux, deux d’entre elles sont destinées à la ventilation naturelle.
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  • 21 JANVIER : ILE DE FRANCE / SEINE-SAINT-DENIS / BOBIGNY (93)

    Visite du site : Le Siège de l'Oph 93

    Evénement complet : plus de places.

    Envoyer un mail à thomas@clubprescire.com pour être inscrits sur la liste d'attente.
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  • 22 JANVIER : RHôNES ALPES / DROME / BOURG DE PéAGE (26)

    Visite du site : Le Complexe Sportif VERCORS

    Vétusté des équipements pré-existants, absence d’un équipement sportif performant pour les compétitions de haut niveau, difficultés de desserte, sont les désagréments qui ont conduit la maîtrise d’ouvrage à mener une réflexion globale sur le réaménagement urbain de l’îlot de l’Europe. En traitant la totalité du tênement, le projet répond à la fois aux problématiques de pratiques sportives, de déplacement urbain, de desserte des équipements publics, d’accueil et de vie scolaire.
    L’implantation du complexe sportif Vercors permet cette recomposition urbaine. Placé en retrait de l’avenue Alpes-Provence et calée contre la rue Zamenhof, le bâtiment libère des espaces urbains ”vides” sur son pourtour. Les parvis créés, qui faisaient défaut jusqu’alors, assurent par leur dimensionnement, la fluidité nécessaire à la desserte de toutes les activités de l’îlot (collège, plateau sportif, stationnements, pôle bus). En fond, la piste d’athlétisme, par nature libre d’obstacle visuel, procure la percée visuelle depuis la rue Zamenhof vers le collège.

    La façade principale du gymnase qui surplombe le parvis d’environ un mètre et l’installation d’une agora, théâtralisent l’espace public et renforçent le statut d’équipement public. Les jeux de niveaux extérieurs assurent des accès différenciés : l’entrée suivie de l’espace de réception sont en porte-à-faux, ils marquent l’accès du public et couvrent l’accès des sportifs situé en dessous.
    Le volume général est une structure tramée en ondes parallèles décalées qui assure à la fois les grandes portées nécessaires aux salles et permettent un éclairage naturel des salles, par un jeu de pleins et de vides.
    Ce mouvement en bandes ondulées, faussement désordonné, participe
    également à la structuration de l’espace urbain : les circulations piétonnes sont tramées sur leurs axes. Les abris bus reprennent à une moindre échelle ce dessin.
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  • 27 JANVIER : ILE DE FRANCE / SEINE ET MARNE / MELUN (77)

    Visite du site : Conservatoire de Musique et de Danse de Melun

    Conçu comme un élément-phare de la ville, le Conservatoire de musique et de danse de Melun s’inscrit stratégiquement dans la rénovation urbaine du quartier Montaigu (programme ANRU). Doté de spécificités pédagogiques innovantes, « Les deux muses » concrétise la volonté de la mairie de renforcer la polyvalence d’un équipement public majeur.
    Le conservatoire évoque une « boîte à musique », solide et sobre (parois en brique), précieuse (vêture en alliage de cuivre doré).
    Sa ligne de ciel se découpe harmonieusement. Le rythme des « ouvertures dorées » scande les façades, selon leurs orientations et leurs besoins en lumière naturelle.
    L’équipement offre une identité, une homogénéité, en décalage avec l’environnement immédiat et les bâtiments voisins.
    Les deux principaux matériaux de façade du projet, brique sombre et cuivre, se complètent, sans luxe, ni formalisme ostensible :
    - La brique sombre évoque la pérennité de l’institution
    - Le cuivre pré-patiné (« Tecu Gold »), exprime la sensualité et la plasticité des arts enseignés.
    Le projet abrite des atmosphères, des échelles, des pratiques et des lieux variés, au sein d’un volume unitaire. L’identité du lieu sera associée à sa fonction créative, avec justesse d’effets et de proportions, rythmes et tensions.
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  • 29 JANVIER : BOURGOGNE / CôTE D'OR / QUETIGNY (21)

    Visite du site : Salle Festive

    Le site, d’une surface de 9500 m2 environ, est caractérisé par une forte présence végétale assurant un cadre de haute qualité paysagère.
    Le projet est un bâtiment en simple rez-de-chaussée orienté Nord-Sud et recouvert de terre en direction Est/Ouest ; une « colline verte », qui s’inscrit naturellement et harmonieusement dans le paysage végétal de l’environnement proche et lointain.
    La recherche d’un abri à l’intérieur de la terre est certainement la forme la plus ancienne de l’habitat humain.
    Notre idée d’un bâtiment recouvert de terre évoque cet archétype structurel et répond à la nécessité de créer un bâtiment énergiquement exemplaire.
    Le bâtiment semble naître d’un « mouvement des terres » ; ce même mouvement crée une « faille » par laquelle le volume central du bâtiment qui abrite le hall traversant peut enfin sortir.
    Ainsi la « fracture » permet de traverser le bâtiment.
    Les deux façades Est et Ouest sont donc enterrées et végétalisées. Seules les deux façades Nord et Sud sont hors-terre ; en partie Est du bâtiment, une promenade verte se déploie à partir du terrain naturel et monte sur le bâtiment. Elle bute sur le mur de la « faille ».
    Cette montée de la végétation facilite l’intégration du bâtiment dans l’environnement ; en effet, les champs et le bâtiment se confondent et s’entremêlent.
    Finalement, la limite entre le bâti et la nature n’est pas clairement définie.

    Une structure poteaux-poutres bois béton forme un toit vouté dans le sens est-ouest, recouvert de 80 cm de terre végétalisée. Un plafond en lamellé-collé isolé de laine de bois complète l’inertie thermique. Les façades sud et ouest sont protégées par un auvent métallique. Des puits verticaux éclairent les locaux de service dans les contreforts de la colline.
    Les espaces extérieurs développent une approche environnementale : noues filtrantes reliées aux bassins de rétention municipaux voisin, parkings engazonnés, éclairages LED avec détecteurs de présence, végétation peu exigeante.
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